Extorsion de démission ?

Le premier de nombreux témoignages audio collectés ces dernières semaines…

Quand sortir en démissionnant ne suffit toujours pas à l’employeur ! D’une rare perversité.

Un salarié se voit proposé un licenciement pour une faute qu’il n’a pas commise, contre une petite somme d’argent (toute petite qui n’atteint pas 3 mois de salaire)…
Il refuse. Et démissionne. Son préavis de 3 mois lui sera donc payé.

La direction, qui lui avait inventé cette fameuse faute (signer par exemple de manière antidatée plusieurs refus de mission), adopte une nouvelle stratégie. Elle tente de réduire le préavis… « son départ va finir par ne rien coûter dis donc ! ».
Le salarié refuse.

Mais la direction va encore plus loin : dans ce cas là, pendant les 3 mois de préavis l’entreprise fait comprendre au salarié qu’il sera envoyé pour des missions courtes un peu partout en France. Ce qui, convenons-en, est très peu probable car ce n’est pas vraiment le métier d’une ESN… à moins que celle-ci se considère comme une société d’intérim.

« They wanted to kick me out, and now, they are proposing new missions during the notice period!« 

Des témoignages de ce type pleuvent en ce moment de crise sanitaire. C’est du chantage.

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