Chez Astek, la journée de solidarité, un jour férié travaillé, c’est d’abord la solidarité avec l’employeur…

Lorsque la journée de solidarité a été inventée, il s’agissait de financer la solidarité intergénérationnelle l’autonomie et le handicap, en offrant de travailler un jour férié. Mais le fruit du travail du Lundi de Pentecôte, tomberait-il finalement surtout dans l’escarcelle d’Astek, en futurs dividendes ?

A la différence d’autres activités professionnelles, notamment industrielles, si tu es dans une ESN, tu es LE produit à vendre. Ton travail est directement lié à la facturation.

Admettons que ton travail est facturé 500 euros par jour. Ce jour là, le client paie la facture. Mais ton entreprise ne paie pas ton salaire. Elle verse simplement 30% de ton « coût employeur » (voir l’estimateur) en Contribution Solidarité Autonomie.

Conclusion : si tu as un salaire de 3500 euros brut par mois, soit un coût employeur d’environ 220 euros/jour (coût total divisé par le nombre moyen de jour travaillé par mois = 21,66), alors l’employeur verse 66 euros en CSA (30% de 220). Il marge ainsi ce jour-là à 434 euros !! Pas mal non ?
A multiplier par 3500 pour avoir le gain total… Ben oui, bien plus d’un million d’euros…

La loi permet de négocier sur ce sujet. Les syndicats demandent que l’employeur partage la marge exceptionnelle générée par ce jour supplémentaire de travail facturé. La direction a plutôt envie de faire comme toujours : les salariés Astek seront bien en congés les jours fériés, mais auront simplement un jour de RTT en moins (moitié employeur, moitié salarié).

La direction ne dit toutefois quelle action de solidarité elle entend financer avec ces 1,5 M€ ? LOL, ou pas…

Et toi, qu’en ferais tu ?

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