Gérer les risques, ou la méthode coué…

Croyez-vous que les salarié(e)s des ESN sont particulièrement exposé(e)s aux risques psychosociaux ? En lisant ces mots, votre petite voix intérieure vous dit « tout va bien pour moi« , c’est la méthode coué, n’est ce pas.

Dépassons quelques instants le « gros mot » RPS pour en savoir davantage. Car cette période d’enchainement de jours fériés est assez propice à prendre un peu de distance, mais pas trop, avec son environnement de travail.

Bref, en quelques lignes, l’Institut National de Recherche et de Sécurité exposent les quelques facteurs de risques, qu’il est utile de connaître. Car pour gérer, encore faut-il connaître…

Une lecture pas trop difficile au cas où ces jours de congés le permettent 😉

https://www.inrs.fr/risques/psychosociaux/facteurs-risques.html

Astek pense faire mieux que l’AGEFIPH pour l’amélioration de l’emploi des personnes en situation de handicap

2 organisations syndicales ont signé un accord pour faire croître l’emploi de personnel en situation de handicap chez Astek.

Chez Astek, moins de 1% des collègues sont en situation de handicap. La loi, qui vise à corriger l’exclusion dont ces personnes sont souvent victimes, demande aux entreprises qui emploient moins de 6% de personnes handicapées de contribuer au financement de l’AGEFIPH (association nationale de gestion du fonds pour l’Insertion professionnelle des personnes handicapées, experte depuis 1987).

Cette contribution étant perçue comme une sanction, la loi a évolué en 2016 et prévoit désormais que l’entreprise peut s’éviter cette contribution si elle développe, par accord d’entreprise, un plan sur 3 ans pour expliquer comment elle va dépenser elle-même la contribution pour s’améliorer sur le sujet. La loi prévoit aussi un garde-fou, à savoir que les dispositions de l’accord sont validées in fine par l’inspection du travail. C’est ce qu’on appelle un accord agréé, voir l’explication ici.

Chiche ! Que faire avec 600k€ par an pour s’améliorer ? Le SIDP a contribué à l’élaboration de cet accord et notamment par un plan d’actions concrètes pour les 3 ans à venir. Et le SIDP a rappelé que l’enjeu est bien que tout soit « carré » pour ne pas manquer l’agrément.

Pourtant, le syndicat ne signe pas 😦 Et c’est difficile de ne pas signer un accord qui porte un tel enjeu sociétal…

En fait, au cours des 3 ans de négociation, l’entreprise n’a pas montré un grand enthousiasme à recruter des collègues handicapés : pour preuve aucune amélioration du taux d’emploi. L’employeur n’a pas non plus jugé utile de suivre les recommandations du ministère du travail pour aboutir à l’agrément de l’accord.
… Et l’employeur aurait-il signé l’accord sans la clause qui dit qu’il n’est applicable que s’il est agréé ?… Parions que non.

Pire, fin 2023, l’entreprise a ruiné la proximité avec les services de médecine du travail, que la loi place pourtant en acteur essentiel de conseil sur le sujet, notamment du point de vue de l’adaptation des postes et conditions de travail, et du suivi des collègues. En effet, elle a choisi d’avoir recours à une médecine du travail très dématérialisée, et, tenons nous bien, dont le service n’était pas agréé, c’est à dire non-garanti-non-vérifié par les services préfectoraux (voir ici notamment).

Rien que pour ça, le SIDP ne comprend pas comment les autres syndicats ont pu signer !

En tout cas, le SIDP considère que les conditions ne sont absolument pas réunies pour que l’accord puisse être agréé. D’autant que les Directions Régionales du Travail, en charge des agréments sont désormais impliquées et que certaines ont déjà intimé Astek de revoir instamment le sujet Medispace. Et même sans cela, certains aspects y-compris l’état des lieux obligatoire de ce qui se fait déjà chez Astek, sont insuffisamment décrit, et certaines mesures trop peu concrètes.

Alors cet accord n’est-il qu’un moyen de faire économiser à l’entreprise le versement de 600k€ par an à l’AGEFIPH pendant 3 ans ? Ces 600k€ seront-ils vraiment utilisés à bon escient ? En ajoutant aux propos précédents que nous connaissons bien l’opportunisme financier de la direction d’Astek, nous nous permettons d’avoir un sérieux doute.

Mais si le SIDP se trompe, si jamais l’accord était agréé, il restera à passer le contrôle de l’atteinte d’objectifs dans 3 ans : atteindre 2% de salariés en situation de handicap à l’horizon 2027.

Facile dira la direction. Il suffira, peut-être est-ce déjà prévu, que la direction sollicite les salariés pour qu’un maximum d’entre eux se déclarent RQTH… Ce qui ne coûtera certainement pas 600k€ par an. Pourtant il ne fait aucun doute que l’entreprise expliquera qu’elle les a réellement dépensés.

Allez ça fait du bien un petit procès d’intention parfois 😉

Astek – Compte-rendu de la réunion CSE des 24 et 25 Avril 2024

Préambule
Le président du directoire a demandé à ne plus être payé en tant que salarié… Il touchait un salaire et 1.5% du résultat. Ne vous y trompez pas, il reste toujours payé en actions. Et le sera sans aucun doute aussi en « management fees » via l’une des sociétés de « conseil en gestion » qu’il a créées.

Participation aux bénéfices en hausse 🙂
C’est la preuve d’une année 2023 plutôt très bonne puisque le montant total de réserve (à partager entre toutes et tous qui ont contribué au moins un mois à l’exercice comptable) a doublé par rapport à l’exercice 2022.
Ainsi les salariés présents dans l’entreprise tout au long de 2023 toucheront une participation aux bénéfices d’environ 630€. Les autres touchent au prorata de présence, minimum 1 mois.
Les salarié(e)s d’Emisys, qui ont encore un accord spécifique pour 2023, toucheront près de 1500 euros.
Enfin les salariés d’INEAT, qui ont aussi un régime spécifique pour 2023, avant leur fusion dans Astek Technology, n’auront rien…
Les organisations syndicales font des propositions pour étendre l’accord voire modifier sensiblement la formule de calcul de la réserve, pour rendre le résultat plus favorable aux salariés.

Activité trimestrielle qui pose question…
L’entreprise présente des résultats trimestriels de Janvier à Mars assez mitigé. Un effectif qui stagne, et un taux d’activité en baisse par rapport au trimestre précédent.
La situation présentée nous permet de faire un lien avec le nombre inhabituel de ruptures involontaires de contrat de travail (licenciements et proposition de ruptures conventionnelles) et fins de période d’essai.

La mutuelle Astek toujours aussi efficace
Comme annuellement, le gestionnaire de la mutuelle d’entreprise présente des résultats qui montrent l’excellente efficacité de la mutuelle Astek. Il précise dans ce contexte que rien ne pourrait conduire l’assureur à justifier une hausse de la cotisation. Bien.
Sur la prévoyance (la partie du système qui prend notamment en charge les coûts des arrêts maladie de longue durée), on constate un risque croissant. Les causes sont à investiguer, n’est-ce pas ?…

Médecine du travail, la direction d’Astek travaille à réparer son erreur
Nous avons mis le doigt sur un problème que la direction n’avait pas vu… mon oeil 😉
Rappelons que le système de médecine du travail permet de superviser la situation des salariés d’une même entreprise, et d’ainsi mieux identifier des problématiques collectives.
Ceux qui pensent que la prévention au travail pourrait tout simplement reposer sur les médecins traitants font évidemment erreur. La force du système actuel est justement que tous les salariés d’un établissement d’une entreprise partagent leur soucis avec un même médecin…

Bientôt un questionnaire pour mieux comprendre la situation d’intermission
Le CSE et la direction vont coopérer sur la mise en oeuvre d’un sondage visant à identifier les problématiques d’intermission. En espérant que la direction tiendra pour acquis que le questionnaire sera adressé sur les messageries professionnelles pour maximiser le nombre de réponses.

Chez Astek, si tu as une liste de collègues en intermission, transmets-la !

Pourquoi la direction de (groupe) Astek ne donne-t-elle pas aux représentants du personnel la liste des collègues en intermission ? Alors que tout le monde sait que c’est une période vécue difficilement pour beaucoup, et qui mérite donc toute l’attention.

Pourquoi connaître la liste des collègues en intermission ?

1- leur nombre et son évolution dans le temps donne une idée de la santé économique de l’entreprise

2- la situation d’intermission cristallise souvent des divergences entre forces commerciales, qui veulent vendre à tout prix pour assurer leur variable, et consultants qui ne souhaitent pas faire n’importe quoi n’importe où au détriment de leur carrière ou vie personnelle… Le risque de conflits est un paramètre de fonctionnement de l’entreprise qu’il faut superviser.

3- de nombreux collègues dans cette situation sont ainsi confrontés à des dilemmes mettant en jeu leur emploi, mais ils ne savent pas forcément comment trouver de l’aide (parmi lesquels évidemment des étrangers). Notre aide apportée au plus tôt permet de prévenir l’apparition de pathologies psychologiques, aux conséquences plus ou moins graves.

Anonymat garanti ! Ci-dessous ce que le syndicat voit :

Chez SII, l’URSSAF rappelle que le CSE ne peut pas subventionner l’alimentaire

Le budget ASC du CSE n’a pas vocation à aider les salariés à se nourrir. Le salaire est là pour ça, n’est-ce pas. Il fallait que l’URSSAF le rappelle au CSE de Sophia qui avait pris depuis de trop nombreuses années une mauvaise option en subventionnant les « paniers légumes », livrés par des AMAP en général.

Ni les formations, ni le bon sens, n’avait pu infléchir la position des élus non formés. Dès lors, ne restait, pour les élus qui s’intéressent réellement au fond des sujets, que l’option de questionner l’URSSAF sur la validité d’une telle subvention. La réponse est on ne peut plus claire.

Toutefois, cela ne veut pas pour autant dire que le CSE doit mettre fin à son action ! Le CSE est en effet le mieux placé pour organiser et coordonner de telles actions au service de toutes et tous. Il peut organiser des commandes groupées, négocier des tarifs avantageux avec des fournisseurs, en mettant en avant qu’il procure l’accès à un marché d’une certaine taille 🙂

Tout n’est donc pas perdu. Il faut juste respecter les règles. Et il faut plus généralement que l’employeur prenne la mesure de sa responsabilité sociale (Vain mot ? Belle image ?) en augmentant les salaires lorsque la pression des coûts alimentaires devient forte. N’a-t-il pas tout intérêt à avoir des salarié(e)s qui se nourrissent correctement ? 😉

Astek confie vos données personnelles à medispace !

Après votre dossier médical géré par l’Assurance Maladie, après votre espace médical sur la mutuelle, voici votre espace médical pour… permettre à Astek de vous laisser gérer vos rendez-vous avec la médecine du travail.

Bientôt Astek vous confiera, à l’aide d’un mandataire numérique, le soin de confectionner vous-même vos ordres de mission… Bientôt vous passerez plus de temps à faire de l’administratif qu’à être en mission. Mais là n’est pas (encore) le sujet.

Le sujet, c’est vos données personnelles.

Il est hallucinant que des informations personnelles des salariés soient transmises à un tiers sans qu’ils en aient été préalablement informés.

Sans même d’ailleurs pouvoir s’y opposer. Certains le seront pourtant.

Le CSE avait demandé à en savoir davantage lorsque la direction a évoqué le sujet en réunion de Novembre. Mais les salariés n’ont pas encore pu prendre connaissance des échanges puisque le PV n’est pas encore diffusable.

En écho à ce que les élus ont apporté aux débats en réunion CSE, le communiqué du ministère du travail est intéressant : https://travail-emploi.gouv.fr/actualites/presse/communiques-de-presse/article/campagne-de-demarchage-engagee-par-des-structures-ne-disposant-pas-d-agrement
L’entreprise MEDISPACE n’est pas un service de prévention et santé au travail, encore moins agréé.

Le syndicat a évidemment demandé que la direction présente au cours de la prochaine réunion :

  • La liste des données personnelles transmises au mandataire medispace
  • Les courriers par lesquels les différents services de prévention et santé au travail choisis par l’entreprise en France ont été informés
  • La procédure pour nos collègues qui ne désirent pas que ce service tiers dispose de leurs données personnelles

S’agissant à ce stade d’un défaut dans la gestion des données personnelles des collègues, il s’agira aussi d’impliquer le délégué de l’entreprise à la protection des données personnelles (qui est par ailleurs directeur juridique, et qui est même élu du CSE) pour mettre en oeuvre, voire imposer, toutes les actions correctrices.

Notons au passage que l’employeur rechigne à permettre aux CSE et syndicats d’utiliser les adresses professionnelles des collègues pour les tenir informés, mais qu’il semble se permettre de fournir des informations personnelles y-compris  de contact aux fins d’utilisation par des tiers de l’entreprise …

Chez SII, à Sophia, la direction repousse la restitution de l’expertise pour risques graves

Chez SII, des témoignages de salarié(e)s avait conduit les représentants du personnel à avoir recours à une expertise pour risques graves. La direction avait contesté son bien-fondé, perdu. La direction avait été lente dans la fourniture des éléments au cabinet d’expertise, l’expert n’a pas lâché. Voilà maintenant que la direction a repoussé la restitution du résultat de l’expertise, dont le pré-rapport date de Juillet. L’inspection du travail de Nice avait pourtant été claire en écrivant que « la restitution devra se faire début Septembre ».

Sans préjuger de son état d’esprit, la direction de SII, en a tout simplement décidé autrement. Selon son planning, ce sera plutôt le 18 Octobre. Tout en se permettant de mettre en doute l’intégrité de l’inspection du travail… Ouch !

Sans dévoiler la teneur de la réponse de l’Inspection du Travail, on peut dire que la direction a commis une nouvelle fausse manoeuvre.

En tout cas, qu’on se le dise, pour celles et ceux qui ont des soucis graves au sein de leur collectif de travail : les représentants du personnel peuvent aider. Et ne pas non plus oublier le recours à l’inspection du travail, dont le rôle est défini au L8112-1 du code du travail, notamment : « Ils sont également chargés, concurremment avec les officiers et agents de police judiciaire, de constater les infractions à ces dispositions et stipulations.« . Les officiers de police judiciaire peuvent adresser directement leurs investigations au procureur de la République, en vue d’un éventuel procès…

CFESES, 12 jours de congés payés pour se former…

Le CFESES (Congé de Formation Economique, Sociale, Environnementale et Syndicale), c’est 12 jours de congés, avec maintien du salaire par l’employeur, pour mieux comprendre comment naviguer dans un monde du travail dont les règles sont souvent présentées comme complexes, alors qu’elles sont relativement simples si l’on veut bien en comprendre les principes. La complexité n’est que l’argument fallacieux de celles et ceux qui souhaitent s’en passer. Et s’en passent d’ailleurs souvent face à des collègues démuni(e)s…

Premièrement, force est de constater que des salarié(e)s averti(e)s, renseigné(e)s, savent mieux de se défendre face à certains employeurs qui prennent le parti de jouer en dehors des règles, selon le principe du « pas vu pas pris ».

Deuxièmement, connaître les règles est la base pour les critiquer, y-compris positivement, afin de les faire évoluer.

Le CFESES est un moyen d’en savoir davantage par exemple sur la gestion de la sécurité et des conditions de travail. Prévenir les risques, quoi de plus normal pour assurer un fonctionnement pérenne de l’entreprise… Améliorer les conditions de travail, quoi de plus normal pour maintenir ou améliorer la performance…

Il peut aussi permettre d’apprendre à déchiffrer les mécanismes économiques et financiers d’une entreprise. Par exemple, comprendre ce que les dirigeants de l’entreprise font de la richesse créée. Ou tout simplement comprendre comment se gère une entreprise, ce qui pourrait potentiellement servir si l’on en croit le nombre de collègues qui ont une idée de création en tête 😉

Mais, si ce congé est payé par l’employeur et assimilé à du temps de travail, le coût de la formation doit être financé. 3 options :

  • payer soi-même
  • payer par son syndicat
  • payer par le CSE lorsqu’on est élu

Et sur cette dernière option, ça tombe bien, il y a des élections dans de nombreuses entreprises en ce moment 🙂

htps://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F2320

Chez Astek, on a signé un accord pour mettre en place des représentants de proximité

… et ces représentants de proximité seront désignés par le prochain Comité Social et Economique (CSE) d’Astek, que les salarié(e)s devraient élire à l’automne 2023.

Avec ces 26 représentant(e)s de proximité (RP) supplémentaires réparti(e)s dans toute la France, les salarié(e)s de l’entreprise pourront compter sur quelques 80 représentants du personnel (parmi environ 3500 salariés sur des centaines de sites client…) pour les accompagner, les conseiller et tenter de régler leurs problèmes individuels ou collectifs.

La mission des RP : refaire un peu ce que les Délégués du Personnel (DP) faisaient avant que la loi ne les aie fait disparaître en 2017… Et refaire un peu ce que les Comités d’Hygiène, Sécurité et Conditions de Travail (CHSCT) faisaient avant que la loi ne les aie fait disparaître en 2017. Ces disparitions étaient deux coups durs portés au dialogue social… dont la Société toute entière paie le prix on dirait. A ne pas vouloir prévenir, on guérit : les gens ont mal dans leur corps et dans leur tête, et en plus ça coûte cher au système de santé. Qui y gagne quoi ? 😦

Bref, la mission des RP sera d’une part de faciliter le dialogue entre les salariés et leur management quand c’est nécessaire, en tentant de résoudre les problèmes qui peuvent survenir au quotidien, et d’autre part contribuer à la gestion des risques, l’amélioration de la sécurité et des conditions de travail. Mais aussi, aider les membres du CSE à organiser des activités collectives.

Au passage, certain(e)s diront encore, « En fait, on créé les Happiness officers du CSE, non ? ». En réalité, nous on pense que c’est plutôt le contraire : les « happiness officers » ont été importés des USA pour détourner les salarié(e)s des représentants qu’ils ont élus au CSE, et ainsi casser les liens et les contacts qui peuvent pourtant aider certains à se sortir de mauvaises situations.

Au titre des moyens pour accomplir leur mission, ces représentants disposeront d’une demi-journée par semaine. Y-compris une réunion mensuelle en commun entre la direction et les représentants de toutes les agences. Une avancée non négligeable car cette réunion permettra aux représentants d’une agence d’être au courant des problématiques rapportées dans d’autres agences, et donc de savoir comment les résoudre rapidement localement.

Enfin, du fait de leur engagement, et de leur liberté de parole face à la direction, ils bénéficieront de la « protection » donnée à tout élu du personnel. Pour ceux qui se posent la question : la protection des représentants du personnel n’est ni plus ni moins l’obligation pour l’employeur de demander l’avis de l’inspection du travail lorsque l’entreprise veut rompre le contrat de travail du représentant (autre que démission évidemment).

Chez SII, à Sophia, l’expert en risques psycho-sociaux vous convoque…

Alors que la direction de l’entreprise a manifestement un peu traîné à fournir la liste et les caractéristiques des salarié(e)s de l’établissement SII de Sophia-Antipolis, l’expert en risques psycho-sociaux a pu enfin établir les échantillons de profils qu’il souhaite entendre pour rédiger son rapport sur la santé et les conditions de travail.

Certain(e)s d’entre vous ont reçu un courriel sur leur boite email SII de la part de CATEIS. C’est important !

Car après l’appel à témoignages libres que nous partagions avec vous en décembre, l’expertise est entrée dans une phase plus contrainte qui permettra de faire un portrait global des interactions et des situations dans les grands groupes de salarié(e)s identifiés par l’expert (Femmes/Hommes, Mission/Intermission, consultant/administration…).

Et c’est un passage obligé, car rien n’empêcherait l’employeur de solliciter « des proches » pendant la phase libre. Ce qui serait de nature à potentiellement biaiser les résultats. Il s’agit d’ailleurs bien de comprendre ce qu’il se passe sur la plus grande partie de l’effectif, à savoir les consultants et ingénieurs en mission et en inter-missions.

Alors, si vous êtes sollicité sur votre boites email SII par une personne du cabinet CATEIS, répondez, c’est important. Pour le bien de toutes et tous dans l’entreprise, faisons cet exercice.

Bon week-end.